 (...) A 5 minutes et 10
secondes de Peïo, Anaëlle Péri en termine de son 10 km. Elle aussi devrait rejoindre le
soleil de la Méditerranée et le Pôle France de Boulouris. Entraînée par le père de
Peïo, cette jeune athlète fait également partie des espoirs du triathlon français.
Tombée dans le grand bain du triathlon après une chute de ski alpin, Anaëlle s'est
aujourd'hui trouvée une nouvelle passion. Pourtant, skieuse en compétition, rien ne la
prédestinait à venir goûter à ce sport d'endurance où l'effort ne ressemble en rien
avec une descente à ski de 2 où 3 minutes. "Quand j'ai arrêté pour ma blessure,
j'étais saturée par l'ambiance. Depuis longtemps, le triathlon me fascinait. Et puis un
jour, j'ai essayé et aussitôt j'ai été conquise. La compétition en ski est vraiment
très technique. On ne se bat pas à valeur égale et la première n'est pas toujours la
meilleure. En triathlon où en course à pied, tu te bats vraiment avec tes adversaires et
non pas avec le chrono" précise Anaëlle qui progresse dans le triathlon depuis
maintenant 3 ans. Avec 15 heures d'entraînement hebdomadaire, réparties en 12 km de
natation, 150 km de vélo et 50 km de course à pied, Anaëlle a déja connu de bon
résultats avec un titre de vice-championne de France UNSS et une première sélection
nationale. En pleine préparation pour les futurs championnats de France de Vassivières,
Anaëlle Péri a trouvé à Dax un moyen idéal de tester sa forme. Après 39'17" de
course, elle peut d'ores et déjà rêver à d'autres podiums (...) |
